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Petites notes… Légères au gré d'un confinement... 

Passée la première semaine, on s’est tous organisé dans la précipitation. L’effarement, la frénésie n’étaient pas loin.


La 2ème, on a ralenti, on a savouré, parce qu’on allait enfin avoir le temps… on a été surpris de voir combien les gens dans leur désarroi étaient drôles, créatifs, solidaires. Un élan nous a emporté, notre système nerveux s’est équilibré, nous avons goûté aux plaisirs simples, et nous avons ressenti à quel point nous avions tous, la terre, individuellement, collectivement besoin d’une pause. A quel point nous nous étions débranchés de la vie et du vivant. A quel point notre système nerveux était saturé, à quel point nous étions tous à saturation….


La 3ème semaine me questionne et me fait dire que tout ça ne doit pas servir à rien… qu’il y aura un avant et un après mars 2020… que nos nouvelles envies de vie ne devront pas tomber aux oubliettes une fois le confinement terminé…


Qui suis-je ? que désir mon âme ? Voir tout ce qui nous empêche de prendre notre place… dans notre famille, notre couple, notre travail…

Concentrer notre énergie et nos actions sur l'harmonisation de nos âmes et du monde. Voilà, enfin, nous y sommes !

J’ai envie de me délester de ce qui ne me sert plus, ce qui me pollue. Je fais le vœu que nous ouvrons la voie vers un monde nouveau… davantage équilibré… la terre a suffisamment pour nourrir tout le monde, on a cru qu’elle n’avait pas assez pour tout le monde, si ! la terre est abondance tout le temps, sauf que nous étions déséquilibrés et dans un système déséquilibré.


On s’est rendu compte que les personnes dont on avait le plus besoin étaient ceux qui étaient le plus mal payés, et considérés. Que ce soit ici ou ailleurs.

Ai-je besoin d’autant pour satisfaire mes besoins, pourquoi dois-je consommer en polluant et en ayant avec un impact humain?


C’est un signal que la terre nous envoi… tout ceci a un sens, quelle que soit la façon dont cela va se passer.

On a tous besoin d’un changement profond, d’un éveil des consciences. On fond de nous on savait tous que ça ne pouvait plus continuer ainsi.

Alors je dis à voix haute « j’ai envie que ce temps de confinement ne reste pas vain ».

Qu’il nous réaligne avec nos désirs profonds.

Ce que l’on a cherché à l’extérieur, nous l’avons à l’intérieur.


Et non ! ce n’est pas le moment de se brancher sur de nouveaux dogmes, croyances, peurs, ego, divisions. Stopppp ! Ça c’est un retour en arrière.


Je cite Motombo : « Peut-être s'agirait-il déjà de bien vouloir accepter le présent tel qu'il est... Accepter pleinement ce qui se trame sans se laisser aspirer encore et encore dans cette fuite en avant vers un plus tard ou, enfin, « tout ça sera fini. »

Faire silence pour que, de par cette situation inédite, un tri intérieur s'opère. Faire silence pour s'entendre enfin soi-même.

Assurément, dans le silence et l'attente, le confinement peut sembler plus pesant. En effet, être confiné, c'est être au contact de ses propres confins, c'est-à-dire être face aux limites de son territoire intérieur. Appréhender ces limites exige patience, courage, responsabilité et lucidité ».

Etre optimiste c’est être réaliste…

Nous nous sommes délestés avons fait le tri. Continuons à voyager léger.


Mars 2020



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